Arthur De Greef, le bad boy apaisé

Le 3e meilleur joueur belge à l'ATP nous a ouvert les portes de son univers pendant 48 heures. Déterminé à voler de ses propres ailes vers le Top 100, il a évoqué sans ambages les conditions de vie d'un joueur pro avec son lot de travail, de plaisir, de solitude mais aussi d'insultes et de doute...

À 26 ans, cet Ucclois court toujours derrière l'objectif ultime de sa carrière de sportif : entrer dans le Top 100 ATP. En juin 2017, l'actuel 3e meilleur joueur belge avait réussi une percée à la 113e place avant de redescendre à cause d'un jeu sur courant alternatif. Le talent ne lui manque pas.

"Les gens ont gardé l'image de moi du Arthur de 16-17 ans où je n'étais pas toujours sérieux ou celle de mes 18 à 20 ans où je passais du temps en soirée"

Le travail n'a pas toujours été sa priorité absolue, mais, à l'aube de ses plus belles années sur le circuit, Arthur De Greef fait tout pour se donner les moyens de ses ambitions. "Les gens ont gardé l'image de moi du Arthur de 16-17 ans où je n'étais pas toujours sérieux ou celle de mes 18 à 20 ans où je passais du temps en soirée", commence le 183e joueur mondial. Il en souffre. "J'ai changé. Je ne suis plus 'celui qui ne fait que sortir' comme j'entends encore. A 18-20 ans, je n'étais pas aussi pro. J'ai fait mes conneries. Aujourd'hui, je ne ressens plus ce besoin. Cette vie ne m'intéresse plus."

"J'ai fait mes conneries. Aujourd'hui, je ne ressens plus ce besoin"

Le tennis figure au sommet de ses priorités. Depuis trois mois, il s'est adjoint les services d'un ancien Top 30 mondial, Kristof Vliegen. Avant le cut de Roland-Garros, il joue à Montréal, à Lille, à Alicante et à Murcie en espérant être tête de série pour les qualifs à la Porte d'Auteuil.

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