La grande histoire de la Coupe du Monde (1/8)

Épisode 1
1930 > 1938
La pré-histoire... avec les Diables

Le stade de la première finale. BELGA

Le stade de la première finale. BELGA

Les affiches des 3 premières Coupes du Monde. BELGA

Les affiches des 3 premières Coupes du Monde. BELGA

Naissance

Saviez-vous que la Belgique fut parmi les sept membres fondateurs de la Fédération internationale de football associations (Fifa pour les intimes) avec la France, les Pays-Bas, le Danemark, l'Espagne, la Suède et la Suisse? Vous me rétorquerez qu'on peut très bien vivre sans cela mais si ces messieurs ne s'étaient pas mis autour d'une table le 21 mai 1904 à Paris, vous ne pourriez pas savourer dans quelques jours la Coupe du Monde.

Cette compétition n'est évidemment pas née du jour au lendemain et il aura fallu tout l'entregent d'un certain Jules Rimet pour que ses actes de naissance soient enfin publiés. Il déposa le projet en 1920 avec l'idée d'en faire un objet majeur pour une fédération meurtrie par la Première Guerre mondiale et ses séquelles.

De 20 à 85 membres en 33 ans

Il faudra attendre huit ans pour que son projet prenne corps et deux autres années pour que le lointain Uruguay accueille la première Coupe du Monde à l'occasion de son centenaire en 1930. Jules Rimet, qui donna son nom à cette première Coupe, atteint l'objectif qui était le sien: donner une dimension universelle à son sport favori. Et il y a bien réussi puisque sous son ère - qui dura 33 ans -, la Fifa passa de 20 à 85 membres malgré les affres d'une Seconde Guerre mondiale. Bravo Jules. Aujourd'hui, la Coupe du Monde est devenue, avec les Jeux Olympiques d'été, la plus grande fête sportive et sans doute la plus médiatisée.

URUGUAY 1930 > Uruguay

La Céleste, chez elle

Puisque le Comité olympique avait décidé de ne plus inscrire le foot au programme des JO de 1932, la Fifa put enfin inviter les pays qui le souhaitaient à disputer la première Coupe du Monde. L’Uruguay, double championne olympique (1924, 1928), qui fêtait son centenaire en 1930, accueillit le tournoi.

La toute première Coupe du Monde ne comporte pas de phases qualificatives, la participation ne se faisant que sur invitation. En raison de la crise et du long voyage maritime nécessaire pour atteindre l'Uruguay, de nombreuses sélections européennes y renoncent. En Roumanie, un décret du roi Carol offre trois mois de disponibilité aux joueurs ainsi que la garantie de retrouver leur travail à leur retour. Le Roi lui-même s'implique dans le rôle d'entraîneur, mais après une superbe performance de la nation organisatrice, les hommes du Roi doivent faire leurs bagages et rentrer prématurément au pays.

Épopée maritime

L'ensemble de cette Coupe du Monde se déroule dans une seule ville, Montevideo, qui comportait trois stades (Centenario, Pocitos et Parque Central).

Si l'Uruguay est choisi pour organiser la première Coupe du Monde de la Fifa, c'est pour deux raisons: le pays est champion olympique et il célèbre en 1930 le centenaire de son indépendance. La nouvelle est bien accueillie dans les pays amateurs de football, mais de nombreuses nations européennes émettent des réserves à l'idée de devoir traverser l'Atlantique, voyage qu'ils jugent long, fatigant et onéreux. Beaucoup de fédérations européennes renoncent donc à leur participation, à tel point que, deux mois avant le début de la compétition, aucun pays européen n'est encore inscrit. C'est grâce aux efforts de Rimet que quatre sélections européennes (Belgique, France, Yougoslavie et Roumanie) acceptent d'embarquer. Elles appareillent le 21 juin 1930 de Villefranche-Sur-Mer à bord du paquebot "Conte Verde". Après avoir pris au passage l'équipe brésilienne à Rio de Janeiro, le 29 juin, elles arrivent à Montevideo le 4 juillet. Nos Diables firent de la figuration en Uruguay, sans marquer de but…

Finale épique

La première Coupe du Monde de la Fifa n'attire que treize équipes (quatre européennes, huit sud-américaines et l'équipe des Etats-Unis) mais, sur le terrain, le jeu est du meilleur niveau. Alors que le public s'attend à une domination sud-américaine, les quatre équipes européennes font mieux que se défendre, à l'instar de la France, qui bat le Mexique 4-1 avant de perdre de justesse (1-0) face à l'Argentine dans un match épique: M. Almeida-Rego, siffle par erreur la fin du match six minutes avant la fin du temps réglementaire. L'arbitre est alors contraint, face aux protestations du public, de rappeler les joueurs, dont certains étaient déjà sous la douche!

Quelques jours après, pour la finale 100% sud-américaine opposant l'Uruguay à l'Argentine, il règne une ambiance électrique dans le gigantesque stade Centenario (100.000 places). Le pays hôte remporta cette première édition lors d’une finale gagnée sous le sifflet de notre compatriote John Langenus. A la mi-temps, les Uruguayens sont menés 2·1, mais ils reviennent dans la partie en inscrivant 3 buts, à la stupéfaction des Argentins, et remportent la finale 4·2. La fête à Montevideo bat son plein durant plusieurs jours et le lendemain de la victoire, le 31 juillet, est proclamé fête nationale. Le coup d'envoi est donné pour la plus prestigieuse des compétitions de football et l'universalité de ce sport est enfin reconnue officiellement!

Le premier capitaine à brandir le trophée fut José Nazassi. Mais l’étoile de cette équipe uruguayenne reste le footballeur aux pieds d’or, José Leandro Andrade, dit Maravilla negra (la merveille noire). Idole de ce petit pays, José Leandro Andrade termina sa vie comme musicien de cabaret et mourut à 55 ans dans la misère…

Les opinions divergent sur une question statistique: alors que la Fifa et un certain nombre d'autres sources attribuent à l'Américain Bertram Patenaude l'honneur du premier coup de chapeau de l'histoire de la Coupe du Monde (le 17 juillet 1930, contre le Paraguay), d'autres affirment que cet exploit revient à l'argentin Guillermo Stabile, grâce à trois buts deux jours plus tard contre le Mexique.

Revivez la finale
Uruguay - Argentine 4-2

Uruguay : Ballesteros, Nasazzi, Mascheroni, Gestido, Fernandez, Andrade, Scarone, Iriarte, Dorado,  Cea, Castro.
Argentine : Botasso, Paternoster, Evaristo, Della Torre, Suárez, Monti, Varallo, Stábile, Peucelle, Ferreira, Evaristo.
Les buts  : 12e Dorado (1-0),  20e Peucelle (1-1), 37e Stabile (1-2),  57e Cea (2-2), 68e Iriarte (3-2),  89e Castro (4-2).

Tous les résultats de 1930 ici

LA SÉLECTION BELGE DE 1930

16 joueurs
Ferdinand Adams (SC Anderlecht), Arnold Badjou (Daring CB), Pierre Braine (Beerschot AC), Alexis Chantraine (FC Liégeois), Jan De Bie (Racing CB), Jean De Clercq (Antwerp FC), Henri De Deken (Antwerp FC), Gérard Delbeke (FC Brugeois), Jan Diddens (RC Malines), August Hellemans (FC Malinois), Nicolaas Hoydonckx (Excelsior FC Hasselt), Jacques Moeschal (Racing CB), Theodoor Nouwens (RC Malines), André Saeys (CS Brugeois), Louis Versyp (FC Brugeois), Bernard Voorhoof (Liersche SK).
Entraîneur : Hector Torten Goetinck.

Langenus, le pionnier

La Belgique brilla surtout lors de ce premier Mondial… grâce à John Langenus (08/12/1891 > 01/10/1952). Notre arbitre n°1 de l’époque - un Anversois réputé pour son autorité - siffla la finale ! Langenus dirigea 7 rencontres de phases finales : il fut également présent lors des deux éditions suivantes (1934 et 1938), tout comme Louis Baert. Henri Christophe était, lui, notre deuxième représentant en Uruguay. C'est lui qui inaugura la série de nos arbitres en Coupe du Monde, le 16 juillet 1930, à Montevideo lors d’un Chili - Mexique (3-0).

Lucien Laurent, le premier

Le premier buteur de l'histoire de la Coupe du Monde fut français. L'ancien milieu de l'équipe des Bleus Lucien Laurent est décédé en avril 2005 à l'âge de 97 ans.

Né le 10 décembre 1907 à Saint-Maur-des-Fossés dans le Val-de-Marne en région parisienne, Lucien Laurent comptait 10 sélections, au cours desquelles il avait inscrit deux buts. Il avait porté les couleurs du CA Paris (1921-30, puis 1933-34), de Sochaux (1930-32, puis 1935-36), du Club Français (1932-33), du Stade Rennais (1936-37), du RC Strasbourg (1937-39) et de Besançon (1943-46). Lucien Laurent (1,62 m, 65 kg) était devenu célèbre en inscrivant le premier but de l'histoire de la Coupe du monde lors du match d'ouverture de la première édition, en Uruguay. Le 13 juillet 1930, célébrant sa deuxième sélection en Bleu, il avait ainsi ouvert la marque d'une belle reprise de volée à la 19e minute face au Mexique. La France l'avait emporté 4 à 1. L'équipe de France avait ensuite subi la loi de ses deux autres adversaires sud-américains, l'Argentine et le Chili (1-0 chaque fois). Elle avait été éliminée dès le premier tour.

ITALIE 1934 > Italie

Pour et par le Duce

33 nations, cette fois, étaient inscrites à cette deuxième édition, mais ni l’Angleterre ni l’Uruguay, tenante du titre, n’en faisaient partie.

Premier pays d’Afrique à participer à un Mondial, l’Egypte fut battue au premier tour par la Hongrie (4-2).

La Belgique en était encore, mais elle disparut d’emblée après une défaite face à l’Allemagne, malgré deux buts de Bernard Voorhoof. L’avant-centre du Lierse a donc inscrit le premier but belge de l’histoire des Coupes du Monde, en signant ce doublé . Il est l’un des quatre joueurs à avoir participé aux trois premières éditions de l’épreuve. Avec 30 buts, il fut longtemps, avec Paul Van Himst, le meilleur buteur de notre équipe nationale, avant d'être délogé par Romelu Lukaku. Il inscrivit en outre 350 buts en 529 rencontres pour les Pallieters.

L’Italie avait obtenu l’organisation de cette première phase finale européenne, grâce aux arguments de Mussolini, qui voulait porter haut le renom du fascisme. Vittorio Pozzo, le sélectionneur, lui offrit l’image d’un pays uni, en réussissant, non sans mal, à transformer deux groupes de joueurs de clubs ennemis (ceux de l’Ambrosiana de Milan et de la Juventus Turin) en, selon ses mots, “un bloc compact, cimenté par une amitié de type militaire”. La Nazionale pouvait aussi compter sur le renfort des oriundi, ces joueurs d’origine italienne – parfois très lointaine, voire inventée – et souvent ramenés d’Amérique du Sud : 3 finalistes argentins de la première Coupe du Monde renforçaient ainsi la Squadra Azzurra.

Après la finale 100% sud-américaine, en 1930, le dernier carré de ce premier Mondial sur le Vieux Continent fut entièrement européen. L’Italie domina la Wunderteam autrichienne de Matthias Sindelar (1-0) et la Tchécoslovaquie dompta l’Allemagne (3-1). Les Transalpins remercièrent le Duce en remportant le trophée : sous les yeux d’un Benito Mussolini aux anges, le grand Giuseppe Meazza, blessé, réussit à donner la balle du but victorieux à Angelo Schiavio en prolongation (2-1)...

Revivez la finale
ITALIE - Tchécoslovaquie ap 2-1

Italie Combi, Monzeglio, Allemandi, Ferraris, Ferrari, Bertolini, Monti, Schiavio, Orsi, Meazza, Guaita.
Tchécoslovaquie Plánička, Ženíšek, Čtyřoký, Krčil, Košťálek, Čambal, Svoboda, Sobotka, Puč, Nejedlý, Junek.
Les buts : 76e Puč (0-1), 81e Orsi (1-1), 95e Schiavio (2-1).

Tous les résultats de 1934 ici

Le Violoniste

Surnommé Le Violoniste, Raimundo Orsi termina meilleur buteur sous le maillot italien. Cet... Argentin (il porta 13 fois la vareuse de l’Albiceleste) fut importé dans la Botte après les JO d’Amsterdam 1928 par la famille Agnelli, propriétaire de la Juventus.

Le combat

Le quart de finale Italie – Espagne, qui se solde par un match nul, est un véritable combat, à tel point que 4 Italiens et 7 Espagnols sont incapables de tenir leur place pour le replay, qui voit finalement la victoire des futurs champions du monde.

LA SÉLECTION BELGE DE 1934

21 JOUEURS
Arnold Badjou (Daring CB), Jean Brichaut (Standard CL), Désiré Bourgeois (FC Malinois), Jean Capelle (Standard CL), Jean Claessens (Union St-Gilloise), François De Vries (Antwerp FC), Laurent Grimmonprez (RC de Gand), August Hellemans (FC Malinois), Albert Heremans (Daring CB), Constant Joachim (Berchem Sport), Robert Lamoot (Daring CB), François Ledent (Standard CL), Jules Pappaert (Union St-Gilloise), Frans Peeraer (Antwerp FC), Georges Putmans (Standard CL), Philibert Smellinckx (Union St-Gilloise), André Vandeweyer (Union St-Gilloise), Joseph Van Ingelgem (Daring CB), Louis Versyp (FC Brugeois), Bernard Voorhoof (Liersche SK), Felix Welkenhuysen (Union St-Gilloise).
Entraîneur : Hector Torten Goetinck.

FRANCE 1938 > Italie

La Squadra assure

Premier succès populaire pour cette troisième Coupe du Monde organisée en France.

En 1938, on en était à la troisième Coupe du Monde. Les bruits de botte se faisaient déjà entendre partout en Europe, et c'est à la France que la Fifa confia cette organisation d'avant-guerre.

Il n'y avait pas eu de véritable problème de qualification pour la Belgique, puisqu'elle faisait partie d'un groupe de trois donnant deux qualifiés, avec la Hollande et le Luxembourg. Le déplacement à Paris fut de courte durée. On était en phase finale, mais par élimination directe. Le déplacement avait été pour le moins improvisé. Les Diables Rouges arrivèrent le samedi après midi à Paris. Ils assistèrent au match Allemagne-Suisse au Parc des Princes, puis s'autorisèrent une courte sortie après le dîner. Le lendemain, dimanche, ils disputèrent leur match de Coupe du Monde contre la France, à Colombes, furent logiquement battus (3-1) et, le soir même, la plupart des internationaux étaient dans le train du retour, à l'exception des Anversois et des dirigeants préférant oublier dans les plaisirs du Paris by night la détresse de la défaite. Seul Raymond Braine, requalifié comme amateur, avait joué à son niveau, mais c'est la Fédération qui fut dans la zone de tir des observateurs pour ne pas avoir le moins du monde préparé ce déplacement.

L’Italie, tenante du titre, balaya tout sur son passage durant ce Mondial. Elle ne trembla réellement qu’en demi-finale, face au Brésil où elle profita du pari un peu fou du coach sud-américain : Adheniar Pimenta avait laissé au repos Leonidas, son meilleur joueur, fatigué par le match d’appui nécessaire pour sortir les Tchécoslovaques en quarts, afin de le préserver… pour la finale ! La Squadra de l’entraîneur Vittorio Pozzo et du meneur de jeu Giuseppe Meazza, éblouissant lors de l’apothéose face à la Hongrie, remporta une deuxième Coupe du Monde consécutive.

Le tournoi fut une réussite sur tous les plans. On pensait alors la Coupe du Monde installée, mais l’événement s’arrêta pour douze ans en raison de la Seconde Guerre Mondiale…

Revivez la finale
Italie - Hongrie 4-2

Italie Olivieri, Foni, Rava, Serantoni, Andreolo, Locatelli, Biavati, Meazza, Piola, Ferrari, Colaussi.
Hongrie Szabó, Polgár, Bíró, Szalay, Szűcs, Lázár, Sas, Vincze, Sárosi, Zsengellér, Titkos.
Les buts 6e Colaussi (1-0), 8e Titkos (1-1), 16e Piola (2-1), 35e Colaussi 3-1), 70e Sárosi (3-2), 85e Piola (4-1).

Tous les résultats de 1938 ici

Dernier replay

Le quart entre le Brésil et la Tchécoslovaquie (1-1) dut être rejoué. Il fut le dernier replay de l’histoire du Mondial,qui verra l’introduction des tirs au but en 1970. Ce 1-1 fut baptisé la Bataille de Bordeaux en raison de sa violence: deux fractures pour les Tchèques, Plánička (bras) et Nejedlý (jambe), et trois autres blessés : Košťálek, Leônidas et Perácio.

Première radiophonique

Première diffusion des matches en direct à la radio, assurée par RadioPTT et Radio Paris qui servent également de relais aux radios étrangères.

Leonidas, le diamant noir

Grâce aux gigantesques chantiers de chemin de fer, à la fin du XIXe siècle, le futebol fut mis sur les rails au Brésil par des ingénieurs britanniques tout heureux de convertir des ouvriers agiles balle au pied. Le Clube Atletico Paulistano fut la première formation brésilienne à voir le jour, sous l’instigation de la compagnie de transport anglaise Railways. Le virus foot va se répandre telle une traînée de poudre, de Porto Alegre à Rio, de Recife à Belo Horizonte. Sans doute car ce sport unit, dans le même effort, toutes les classes sociales, et brise les barrières raciales.

La première star brésilienne en est l’illustration parfaite : Arthur Friedenreich, métis aux yeux verts, fils d’Oscar, commerçant d’origine allemande, et de Matilda, lavandière noire. Le buteur pauliste fut du premier match officiel de la Seleção face aux Anglais d’Exeter City, en 1914. Avec Fried, le Brésil aurait peut-être pu remporter la première Coupe du Monde, en 1930. Mais une fracture du tibia le priva de la phase finale uruguayenne. Et en 1934, les 42 printemps de celui qui inscrivit 1.329 buts lors sa longue carrière – un record ! – l’empêchèrent de prétendre au voyage en Italie...

Lors de la phase finale transalpine, le Brésil fut à nouveau miné par les rivalités entre les fédérations de l’État de São Paulo et de Rio de Janeiro qui refusent que leurs joueurs évoluent sous le même maillot. Et la Seleção trépasse à nouveau au premier tour.

C’est en France, quatre ans plus tard, que les Auriverdes vont se révéler au monde, dans la foulée de Leonidas, la première vedette internationale du futebol, inventeur du ciseau retourné, surnommé le diamant noir. Le Brésil prend la médaille de bronze en 1938, grâce aux coups de génie du buteur de Flamengo, intenable notamment face à la Pologne, à qui il plante quatre roses (succès 6-5).

La Deuxième Guerre mondiale brisa l’élan brésilien...

LA SÉLECTION BELGE DE 1938

22 JOUEURS

Arnold Badjou (Daring CB), Robert Braet (CS Brugeois), Raymond Braine (Beerschot AC), Fernand Buyle (Daring CB), Jean Capelle (Standard CL), Arthur Ceuleers (Beerschot AC), Pierre Dalem (Standard CL), Alfons De Winter (Beerschot AC), Jean Fievez (White Star AC), Frans Gommers (Beerschot AC), Paul Henry (Daring CB), Hendrik Isemborghs (Beerschot AC), Joseph Nelis (Berchem Sport), Robert Paverick (Antwerp), Jean Petit (Standard), Corneel Seys (Beerschot AC), Philibert Smellinckx (Union St-Gilloise), Emile Stijnen (Olympic Charleroi), John Van Alphen (Beerschot AC), Charles Vanden Wouwer (Beerschot AC), André Vandeweyer (Union St-Gilloise), Bernard Voorhoof (Liersche SK).
Entraîneur : John David Jack Butler (Ang).