Sara De PADUWA

Sara De PADUWA
Animatrice RTBF/Vivacité, La Une

« Toutes les photos de moi accrochées au mur, je ne suis pas la seule à les avoir mises… Ne croyez pas que je suis égocentrique ! »

« J’ai vraiment besoin d’un bureau au quotidien »

« Il n’y a rien de pire que des gens qui parlent sans cesse de leur vie privée au travail… »

« Si on veut bien utiliser Facebook, il faut répondre aux gens »

« Chaque vendredi, on prend l’apéro entre nous ! »

«On est une petit équipe dans ce bureau mais on prend de la place ! »

DH.be:

Quels sont vos outils technologiques au quotidien ? Ordinateur, tablette, smartphone… ?

Sara De Paduwa :

« Je travaille énormément sur mon téléphone ! Je m’y suis mise tard… Mais là, je suis à fond dedans. Le matin, je lis la conduite de mon émission directement sur mon smartphone. Entre les membres de l’équipe du 6-8h sur La Une, on partage nos documents sur Google Drive. Tout le monde peut travailler dedans librement. C’est devenu un objet de grande valeur avec toutes mes photos, mon agenda… Malheureusement, je me dis souvent que je devrais faire plus de sauvegarde. Notamment pour protéger mes contacts. A domicile, je travaille sur pc portable et sur ordinateur fixe à la RTBF. J’aime bien le bruit du clavier et je pense que cela reste important d’avoir un petit espace à soi.»

A domicile, avez-vous un endroit où vous vous retirez pour travailler ?

« Non ! J’essaie vraiment de garder chaque endroit protégé. Je travaille peu à la maison qui est dédiée un maximum à la famille. Mon compagnon et moi avons chacun un tiroir dans une table basse pour nos pc portables. Donc, mon bureau, c’est le tiroir de gauche et celui de mon mari le tiroir de droite ! »

On imagine que vous passez pas mal de temps sur les réseaux sociaux pour préparer vos émissions. Ne rien rater des tendances, des débats, des polémiques…

« Je suis fort addict à un réseau : Facebook ! Il me prend pas mal de temps car j’ai ma page perso et celle de l’émission que j’anime tout le temps. C’est un véritable outil de communication en 2016, impossible d’y échapper. Et si vous voulez le faire convenablement, il faut que l’interaction aille dans les deux sens. Il faut donc répondre aux gens ! Cela demande énormément de temps. Instagram et Twitter ? Je ne suis pas encore dessus mais il me faudrait alors plus de vingt-quatre heures dans une journée ! J’arrive tôt au travail afin de lire la presse du jour, dont la DH qui est l’une de mes premières lectures matinales. »

Quelque chose à prévoir ou changer d’urgence dans ce bureau ?

« Non, rien. Je m’y sens super bien ! Ma seule exigence est de rester du côté de la fenêtre pour profiter de la lumière, de l’air… C’est tout ! »

Avez-vous déjà été appelée dans le bureau de Jean-Paul Philippot, administrateur délégué de la RTBF ?

« Non, jamais. Heureusement… Mais d’après les échos que j’en ai, il est grand. Par contre, j’ai vu celui de Francis Goffin, le directeur général des radios de la RTBF ! »

A la RTBF, un bureau peut aussi être un placard pour s’y faire oublier quelques temps… Vous n’avez pas peur de ce scénario ?

« Non, pas du tout. Le placard, je suis encore un peu jeune pour y aller (rires) ! Il faut dire que le temps passé au bureau est très dense et marqué par un travail intense. Ici, vers 12h30, il n’y a plus grand monde de la matinale… On est un peu décalé aussi par rapport aux autres équipes. Mes collègues et moi n’avons pas le temps de nous perdre dans certains cancans… »

Le plus chouette bureau de la RTBF que vous ayez vu ?

« Comme dans la plupart des entreprises, la formule open space a remplacé les bureaux séparés… Tout est pratiquement ouvert aujourd’hui. Celui de Francis Goffin est spacieux et doté d’un bel écran pour en citer un ! A mes yeux, le plus important est l’ambiance que dégage un bureau. Et le 6-8h de La Une est un bel exemple de bonnes relations humaines. On est au-delà des murs, des chaises… C’est essentiel aussi ! »

Il n’y a aucun objet qui vous relie à votre vie privée…

« J’ai besoin de cette séparation… Je mène ma vie par cases. Le boulot, c’est le boulot et le privé c’est le privé ! Je suis également persuadée que pour une bonne ambiance entre collègues, il faut amener un peu de privé avec soi mais pas trop. Il n’y a rien de pire que des gens qui parlent de leur vie privée sans cesse. Bien sûr, on se raconte des choses entre nous et lors de coups durs, on se soutient. Mais on est là pour bosser ! »